Dans le cadre de sa campagne des élections européennes, Léon Deffontaines, tête de liste pour le Parti communiste français, effectue un déplacement à Bordeaux, en Gironde, ce vendredi 10 mai. Un territoire généralement peu réceptif aux idées du PCF portées par le candidat.
Mobiliser dans un département qui n’est pas forcément acquis à sa cause. C’est l’objectif de la tête de liste du Parti communiste français aux élections européennes Léon Deffontaines. Celui-ci se rend ce vendredi 10 mai à Bordeaux, en Gironde, pour y rencontrer ses électeurs et faire une conférence de presse.
Léon Deffontaines effectue un déplacement sur un territoire qui ne réussit globalement pas électoralement au PCF. A titre d’exemple, en 2022, Fabien Roussel, candidat communiste à la présidentielle, n’avait obtenu que 1,6% à Bordeaux, et 2,4% dans l’ensemble du département.
La Gironde ne compte d’ailleurs aucun député communiste à l’Assemblée nationale.
Une campagne qui progresse
Malgré une faible représentation dans les urnes pour son parti, Léon Deffontaines compte défendre sa voix lors de ce déplacement. Une voix qui tend à être une alternative aux candidatures du Rassemblement national et de la majorité. «Nous nous adressons à celles et ceux qui ne se reconnaissent ni dans le discours du Rassemblement national, ni dans celui de la majorité présidentielle», déclarait-il le 11 mars dernier lors d’une conférence de presse.
Au cours de cette campagne, le Parti communiste, et ses alliés, défendent trois grands axes principaux. A savoir, la «voix de la paix sur la scène internationale», «la question du travail et du pouvoir d’achat» et «l’écologie».
Des thèmes abordés qui permettent à Léon Deffontaines de progresser dans les intentions de vote. Selon le dernier sondage de OpinionWay pour CNEWS, diffusé le 3 mai dernier, il serait crédité de 4% des voix, un point de plus en une semaine, se rapprochant du seuil des 5% qui lui permettrait d’obtenir des députés au Parlement européen.