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«Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire» : on a vu le dernier Godzilla, et voici ce qu’on en a pensé

«Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire» marque le retour des deux kaijus les plus célèbres du cinéma. Batailles titanesques, révélations sur leurs origines, etc. ce quatrième film du MonstroVerse, attendu en salle dès ce mercredi 3 avril, est un spectacle XXL qui ravira les amateurs d’action.

Un duo de choc. Trois ans après le dernier opus, «Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire» vient offrir dès ce mercredi 3 avril aux amateurs du MonstroVerse une nouvelle aventure en compagnie des deux kaijus les plus redoutables du cinéma. De retour derrière la caméra, Adam Wingard plonge les spectateurs un peu plus loin dans la découverte de la Terre Creuse, où Kong a élu domicile. Le film est également le moyen d’en apprendre (un peu) plus sur les origines de ces monstres et leur histoire avec le reste de l’humanité.

Contrairement aux films précédents, et comme cela a déjà été illustré dans la série diffusée sur Apple TV+, «Monarch : Legacy of Monsters», la société secrète Monarch œuvre désormais pour le bien commun en traquant les kaijus du monde entier, de même que les moindres déplacements de Kong dans la Terre Creuse. Gardien de la surface de la Terre, et enfin perçu comme un allié, Godzilla est en sommeil dans l’enceinte du Colisée à Rome.

Jusqu’au jour où un étrange signal de détresse provenant d’un lieu inconnu de la Terre Creuse est détecté par Jia, la petite fille recueillie par le docteur Ilene Andrews. Un événement qui réveille Godzilla, dont les déplacements se révèlent incompréhensibles. Au même moment, Kong, qui désespérait de trouver des congénères, découvre l’existence d’un groupe de primates répondant aux ordres d’un kaiju aussi cruel que redoutable surnommé Skar King.

Un spectacle démesuré

Quatrième film du MonstroVerse, «Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire» se concentre sur l’action et le spectacle, plus que sur les histoires entre les humains, qui sont clairement renvoyées au second plan. Dan Stevens, qui y incarne le personnage de Trapper, un vétérinaire baba cool spécialisé dans les kaijus, tire son épingle du jeu en jouant son rôle à fond. Rebecca Hall et Brian Tyree Henry offrent quelques bons instants. Et l’histoire de Jia, brillamment incarnée par la jeune Kaylee Hottle, se révèle être la plus consistante.

Mais tout cela est bien pâle en comparaison du duo formé par Godzilla et Kong à l’écran, digne d’un «buddy movie» des années 1980 où, malgré leur animosité réciproque, ils se retrouvent contraints de faire équipe pour se défaire d’un redoutable adversaire. Le réalisateur Adam Wingard semble s’être inspiré des films «Batman» de Joel Schumacher avec l’usage d’une palette de couleurs psychédéliques assez étonnantes.

Les spectateurs venus trouver des bagarres démentielles, des monstres de toutes sortes, et quelques répliques saillantes, ne seront pas déçus devant ce Godzilla survitaminé rempli de combats démesurés qui ne laissent que des ruines. Ceux qui espéraient un film équilibré, où l’engagement émotionnel sur le devenir de l’humanité face à ces monstres titanesques est palpable, n’auront pas grand-chose à se mettre sous la dent. Rendez-vous en salle dès ce mercredi.

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